La maîtrise de son cycle menstruel permet à une femme de maîtriser son corps. L’idée consiste à cerner les phases folliculaires et lutéales. Ainsi, il devient facile de se préparer à l’arrivée des prochaines règles, repérer la date d’ovulation, etc. À noter que cette technique est une des méthodes contraceptives utilisées par de nombreuses femmes.
La durée d’un cycle menstruel
Un cycle menstruel peut être court ou long. Il dure généralement 23 jours à 35 jours ou plus. Un cycle court correspond à une durée d’environ 20 jours ou encore moins. Pourtant, l’on dit qu’un cycle est long s’il dure plus de 35 jours. Certaines femmes ont même un cycle menstruel jusqu’à 56 jours ou plus. Cette durée varie d’une femme à une autre.
Les variations de cette durée dépendent de celle de la phase folliculaire qui précède l’ovulation. Chez de nombreuses femmes, la période entre la libération d’un ovule par l’ovaire, ou phase lutéale, et les règles suivantes dure 12 à 16 jours.
Maîtriser les mécanismes de son cycle menstruel permet à une femme de cerner les variations hormonales. Ces dernières peuvent souvent affecter son humeur. Ce cycle joue également un rôle important sur la reproduction. En moyenne, celui-ci dure 28 jours. Il correspond au premier jour des règles jusqu’à la date précédant le premier jour des prochaines menstruations. Néanmoins, cette durée peut varier chez les femmes dont les cycles sont irréguliers.
Les phases qui composent un cycle menstruel complet
La toute première phase du cycle s’agit de l’étape pré-ovulatoire. Pendant cette période, l’endomètre gagne en épaisseur. Des petits follicules se forment au niveau de l’ovaire. Elles se transformeront plus tard en ovules. Pour un cycle long, cette phase peut prendre plusieurs semaines.
Vient, par la suite, la phase de l’ovulation. Il se traduit par le déclenchement de l’ovocyte par l’ovaire. En effet, sous l’effet de l’œstrogène qui devient important, le pic de LH est atteint. Il donne lieu à la rupture du follicule le plus dominant. Puis, l’ovule le plus mature sera libéré par l’ovaire. Il va atteindre les trompes de Fallope pour terminer le processus de l’ovulation.
Pour certaines femmes, le fameux quatorzième jour coïncide avec cette période. Toutefois, le jour de l’ovulation dépend de la longueur d’un cycle. Si certaines femmes ressentent une petite douleur au niveau de leur bas-ventre, d’autres ne remarquent aucun signe particulier.
La phase post-ovulatoire, quant à elle, est d’une durée de 14 jours pour un cycle irrégulier. Mais elle peut, dans des cas assez rares, durer jusqu’à 20 jours. En l’absence d’une fécondation, le taux d’hormones baisse de façon brutale. Ce cas provoque les règles. Dans le cas contraire, le corps se prépare à l’HCG, hormone de grossesse. Elle favorise la production d’autres hormones, dont la progestérone. Son rôle consiste aussi à veiller à l’état de l’endomètre, afin de faciliter l’implantation de l’embryon.
Des symptômes pour repérer chaque phase
Certains symptômes permettent de repérer facilement les différentes phases du cycle menstruel. Durant la période des règles, une femme peut ressentir des douleurs pelviennes ou lombaires plus ou moins intenses. À ces malaises, peuvent encore s’ajouter les vomissements et les nausées. Contrairement aux autres étapes, la période pré-ovulatoire s’agit de la phase presque asymptomatique. Dans des cas rares, une femme peut avoir une sensation d’une douleur minime au niveau d’un côté de son ventre.
La phase suivant l’ovulation peut présenter des signes d’un syndrome prémenstruel. Divers symptômes peuvent être constatés. Ils varient aussi d’une femme à une autre. Ils affectent généralement l’humeur et entraînent une irritabilité excessive. Parmi les symptômes de cette phase, s’insèrent aussi les tensions mammaires ainsi que l’augmentation du poids. Une femme peut même gagner jusqu’à 2 kg pendant cette phase. Les jeunes filles peuvent faire face à des problèmes d’acné.
Pendant la période post-ovulation, le taux d’œstrogènes atteint son pic. Ces hormones font augmenter l’épaisseur de l’endomètre. Ainsi, s’il y a fécondation, cette partie de l’utérus perdurera et se préparera à l’accueil de l’œuf fécondé. Néanmoins, à défaut de nidation, le taux hormonal diminue littéralement, ce qui favorise l’apparition des règles.
Quelle méthode pour calculer son cycle menstruel ?
La prise au quotidien de sa température rectale matinale. Le résultat est fiable, si la prise se fait au repos et dès le petit matin, au réveil. Pendant la première phase du cycle, cette température reste stable et ne va pas au-delà de 37 °C. Une petite baisse doit être remarquée le jour précédant l’ovulation. Puis, elle remonte pendant la phase lutéale et dépasse les 37 °C. En l’absence de fécondation, elle regagne son ancien niveau. En cas de grossesse, le plateau de température restera constant.
Pour calculer de le cycle menstruel d'une femme, des applications sont actuellement disponibles. Accessibles à tous et faciles à utiliser, permettent de déterminer la date des prochaines règles, la nidation ou encore les semaines de grossesse. L’on peut citer, par exemple, l’application CLUE, Flo Period Traker, EVE, etc.