Une mauvaise hygiène de vie porte atteinte au désir sexuel

Le sexe, étant partie intégrante de notre vie, serait au centre des préoccupations de plusieurs personnes. Parmi les moyens pour améliorer les relations sexuelles, une étude danoise rendue publique dans le Journal of Sexual Medicine, met en exergue le lien entre les mauvaises habitudes telles que le tabagisme, la sédentarité et la consommation de drogue face aux dysfonctions sexuelles chez l’homme et la femme. Plus de 5552 hommes et femmes, tous âges confondus (16-97 ans), ont participé à l’étude. Si l’effet de l’alcool et des stupéfiants étaient pendant longtemps considéré euphorisant, voire qui permettrait, selon des croyances populaires, d’accroître les performances sexuelles, le constat qui en ressort de cette enquête tire la sonnette d’alarme sur effets les néfastes de ces facteurs. Le risque de dysfonction sexuelle augmente de 800% chez les consommateurs de drogue dure. Pour leur part, les femmes accros aux cannabis diminuent la possibilité d’avoir des orgasmes pendant les rapports sexuels par un facteur de3. Quant aux autres facteurs pouvant nuire à la santé sexuelle, l’obésité et l’inactivité physique présenteraient des risques de troubles sexuels à hauteur de 71%. Les résultats de l’étude, selon le chercheur Morten Frisch, pourrait inciter les personnes à diminuer sensiblement la consommation de la cigarette et stupéfiants mais aussi promouvoir une image saine d’une bonne hygiène de vie en vu d’une meilleure santé sexuelle.